L'USB-C sera la prise universelle obligatoire en dès décembre 2024

Conformément à la législation européenne, le Gouvernement vient d'acter l'obligation de la prise USB-C pour charger les appareils électroniques de petite et moyenne taille vendus en à partir du 28 décembre 2024.
Voilà qui marque la fin d'un long périple qui nous aura tenus en haleine ! Ça y est, la publication dans le Journal officiel du notre article), dans le but de réduire les déchets électroniques.
USB-C : la prise universelle pour la recharge
Les appareils suivants auront l'obligation de disposer d'un port de charge filaire au format USB-C à partir du 28 décembre 2024, et ce, quel que soit leur fabricant :
- les téléphones mobiles (y compris les iPhone) ;
- les tablettes ;
- les appareils photo ;
- les casques et écouteurs ;
- les consoles de jeu vidéo ;
- les haut-parleurs portatifs ;
- les liseuses ;
- les claviers ;
- les souris ;
- les systèmes de navigation portables (les GPS).
Tous ces appareils devront proposer au minimum une charge par USB-C à une puissance 15 W (soit une tension de 5 V avec une intensité de courant de 3 A), afin de garantir que tout protocole de charge permette la pleine fonction de l'Agence nationale des fréquences sera chargée de veiller au bon respect de la loi.
Ce décret contient également une directive qui laisse le choix aux entreprises de vendre séparément l'appareil et le chargeur, de vendre les deux ensembles. En revanche, elles devront obligatoirement indiquer par un pictogramme et par un autocollant sur la boîte quand l'appareil est proposé ou non avec un chargeur. Voilà qui devrait plaire aux fabricants, qui pourront vendre l'appareil de charge pour quelques euros supplémentaires, sans pour autant faire baisser le prix initial !
L'objectif de la mesure est double : favoriser l'interopérabilité entre les équipements et les chargeurs, et prévenir 11 000 tonnes de déchets électroniques chaque année, soit l'équivalent de 250 millions d'euros jetés par les fenêtres. Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, a salué cette décision comme une avancée majeure "simplifiant la vie des Français et améliorant leur pouvoir d'achat".